Petites bêtes 

Les insectes forment la classe des Insecta, dans le sous-embranchement des hexapodes, lui-même inclus dans l'embranchement des arthropodes mais dans un sous-groupe : les mandibulates. Ils sont caractérisés par un exosquelette composé de chitine, un corps segmenté en trois parties principales (têtethorax et abdomen), trois paires de pattes articulées, des yeux composés et une paire d'antennes.

Avec près de 1,3 million d'espèces décrites, les insectes représentent plus des deux tiers de tous les organismes vivants. Ils constituent la plus grande part de la biodiversité animale (définie par le nombre d'espèces). On estime à entre 6 et 10 millions d'espèces possibles123, ce qui représenterait plus de 90 % des différentes formes de vie animale4.

Ils sont apparus il y a plus de 400 millions d'années et ils sont les plus anciens animaux à s'être adaptés à la vie terrestre. Ils sont également les premiers animaux complexes à avoir développé la capacité de voler pour se déplacer5. On les trouve maintenant sous presque tous les climats et dans les milieux continentaux terrestres et aquatiques. Certains se sont même adaptés à la vie aquatique en eau salée, un habitat majoritairement dominé par le groupe des crustacés.

Ils ont de nombreuses interactions avec les humains. Certains insectes entrent en compétition directe pour nos ressources comme les ravageurs en agriculture et en exploitation forestière (sylviculture). D'autres peuvent causer des problèmes de santé majeurs en tant que vecteurs de pathogènes et de maladies infectieuses graves. À l'opposé, beaucoup d'insectes sont considérés comme écologiquement bénéfiques en tant que prédateurs,pollinisateurs, producteur de commodités (mielsoie, etc.), détritivores, ou encore en tant que source de nourriture pour de nombreuses espèces animales et humaines6.

Les araignéesscorpions et acariens ne sont pas des insectes, mais des arachnides ; entre autres différences, ils ont huit pattes.

L'entomologie est la branche de la zoologie dont l'objet est l'étude des insectes. 

Ptérygotes 
Cette sous-classe regroupe les insectes «ailés» ou ptérygotes. Ce groupe représente la lignée principale de la majorité des insectes. Ils se sont abondamment diversifiés depuis leur apparition il y a environ 350 millions d'années (Carbonnifère)13. On retrouve maintenant plus de 25 ordres reconnus.
 
Pterygota (ptérygotes)
 
Paléoptères (paléoptères)
Ephemeroptera (éphémères)
Odonata (libellules et demoiselles)
Neoptera (néoptères)
Plecoptera (plécoptères)
Blattodea (blattes et termites)
Mantodea (mantes)
Notoptera (grylloblattes et mantophasmes)
Dermaptera (perce-oreilles)
Zoraptera (zoraptères)
Embioptera (embioptères)
Phasmatodea(phasmes)
Orthoptera (orthoptères)
Psocoptera (psoques)
Phthiraptera (poux)
Thysanoptera (thysanoures)
Hemiptera (hémiptères)
Coleoptera (coléoptères)
Neuroptera (neuroptères)
Strepsiptera (strepsiptères)
Mecoptera (mécoptères)
Siphonaptera (puces)
Raphidioptera (raphidioptères)
Megaloptera (mégaloptères)
Diptera (diptères)
Hymenoptera (hyménoptères)
Trichoptera (trichoptères)
Lepidoptera (lépidoptères) 
 
 

Les fourmis se distinguent morphologiquement des autres insectes principalement par des antennes avec un coude marqué et par un pédoncule en forme de perle formé des premiers segments abdominaux (qui sont joints au thorax chez les guêpes). Ce pétiole intercalé donne à l’abdomen une plus grande mobilité par rapport au reste du corps. À l’exception des individus reproducteurs, la plupart des fourmis sont aptères.

Les fourmis se sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et souterrains (on en a trouvé jusqu’au fond d’une grotte de 22 km de long en Asie du Sud-est) mais n'existent pas à notre connaissance dans les milieux aquatiques ni dans les zones polaires et glaciaires permanentes.

Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines (les espèces de fourmis possédant une seule reine sont appelées monogynes et celles possédant plusieurs reines sont dites polygynes). Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, plusieurs reines tellement éloignées qu’elles ne se rencontrent jamais (on parle alors d’espèce oligogynes). La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d’ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.