Le gaur ou gayal

20/09/2015 08:26

À l’état sauvage les gaurs vivent en petites hardes pouvant compter jusqu’à quarante individus, se nourrissant d’herbes, de jeunes pousses et de fruits. Ils sont surtout la proie des tigreset des léopards. Les tigres sont parmi les rares prédateurs (autres que l'homme) à pouvoir tuer un adulte, dont le poids peut atteindre la tonne.

Là où ils ne sont pas troublés par l’homme, les gaurs mènent une vie essentiellement diurne, montrant le plus d’activité le matin et en fin d'après-midi, et se reposant aux heures les plus chaudes de la journée. Cependant, là où des populations humaines ont dérangé leur mode de vie, comme d'autres espèces de mammifères, ils sont devenus en grande partie nocturnes, et on en voit rarement en espace découvert après 8 heures du matin. À la saison sèche, les troupeaux se rassemblent et résident dans des secteurs restreints, ne se dispersant dans les collines qu'à l'arrivée de lamousson. Alors qu’ils dépendent de l'eau pour boire, ils ne semblent ni se vautrer ni même se baigner. En cas d’alerte ils courent à une vitesse surprenante pour se réfugier sous le couvert de la jungle.

Ils vivent en troupeaux conduits par un mâle adulte, le seul qui en fasse partie. Au plus fort de la saison des amours, des mâles isolés errent à la recherche de femelles réceptives. Les combats entre mâles sont peu violents, la taille étant le principal facteur de dominance. Quand ils veulent s’accoupler, les mâles lancent un appel clair et sonore qui peut porter à plus de 1,6 kilomètre.

Les gaurs émettent également une sorte de sifflement qui leur sert de signal d'alarme, et un cri plus bas qui rappelle le beuglement des vaches.

La densité moyenne des populations est d’environ 0,6 animal au kilomètre carré, avec des troupeaux qui occupent un espace de 80 kilomètres carrés environ.