coq bankiva

26/09/2015 08:36

Chez cette espèce au dimorphisme sexuel assez marqué, le coq se distingue de la poule par sa taille plus importante, par sa crête rouge vif sur la tête et ses barbillons plus développés, par ses ergots, par les coloris plus éclatants de son plumage et par sa queue en panache de plumes noires avec des reflets bleu, pourpre et vert (c'est la couleur dont a hérité l'emblème national français, le coq gaulois). Le plumage de la femelle est typique de cette famille d'oiseaux : permettant le camouflage, car elle seule s'occupe des œufs et des poussins. La crête des poules sauvages est presque inexistante. Pendant la saison de reproduction, les coqs annoncent leur présence avec l'appel bien connu de "cocorico". Ceci sert à attirer les femelles et à tenir à distance ou défier d'éventuels mâles concurrents présents dans les environs. Les pattes du coq portent desergots au-dessus du pied qu'ils utilisent pour se défendre et pour se battre. Le vol pour ces oiseaux est presque limité à atteindre leurs perchoirs au coucher du soleil dans les arbres ou tout autre endroit élevé qui les met à l'abri des prédateurs, et pour la fuite devant un danger immédiat durant le jour.

La recherche actuelle concernant l'intégrité génétique de cette espèce semble montrer que la forme pure est tout à fait rare et peut même être éteinte, seulement représentée à l'état sauvage par des oiseaux avec divers degrés de croisement avec des animaux de races domestiques de l'espèce.L'aire de répartition de l'espèce sauvage « vraie » s'étire du nord-est de l'Inde (où l'espèce pure a été presque certainement contaminée par hybridation avec des animaux de race domestique) vers l'Est (Chine méridionale) et jusqu'à la Malaisie et l'Indonésie. Chacune de ces régions abrite une sous-espèce :

On note enfin l'animal domestique :

  • Gallus gallus domesticus, sous-espèce issue des précédentes, ainsi que probablement d'autres sous-espèces disparues, car la diversité génétique des races domestiques ne peut se justifier seulement par la descendance des seules sous-espèces encore présentes à l'état sauvage et prouvé récemment par les progrès de la recherche en génétique. Notamment, des chercheurs français et suédois ont montré la présence d'un gène issu d'hybridation avec Gallus sonneratii, ayant transmis le caractère héréditaire récessif (W*Y) « peau jaune » à plusieurs races domestiques2.

Dans plusieurs régions du monde, on observe la présence de populations sauvages exclusivement issues d'animaux domestiques (phénomène de marronnage) : HawaiiLa RéunionFloridePolynésie etc. dont la morphologie varie entre types domestiques et types très proches des représentants sauvages de l'espèce.